Une politique en matière de médecine et de pharmacopée traditionnelle va être mise en place au Burkina Faso. Le projet étant de permettre :
- l'identification et l'immatriculation des tradipraticiens.
- l'homologation des médicaments issus de la pharmacopée.
En effet, l'OMS estime que 80 % de la population a encore recours à la médecine traditionnelle. En septembre 2003, l'ouverture d'un centre de
santé primaire à Siniéma ne connait pas d'affluence car ils préfèrent miser sur les décoctions et les fétiches.
On compte un tradipraticien pour 200 habitants. Ils sont consultés en première intention, par une majorité des patients.