Economie
Le Burkina Faso figure parmi les pays pauvres du continent africain : le revenu brut annuel ne dépasse guère les 300$. Le pays ne dispose que de
faible ressources et sa croissance dépend encore fortement de l'agriculture et de l'élevage : 90% de la population travaille dans l'agriculture,
domaine hautement vulnérable aux variations des pluies. L'industrie reste dominée par les corporations peu rentable du gouvernement.
Trois facteurs déterminent le développement économique du pays :
- Le poids des importations qui constituent la princale source de revenus de l'état, mais provoque un déséquilibre de la balance des paiements.
- Les aléas climatiques qui affectent autant la stabilité des productions que celle des prix et des recettes d'exportation.
- Les contraintes des plans d'ajustements structurels.
a) Secteur primaire dominant
Le secteur agricole du Burkina Faso contribue pour près de 40% au P.I.B., assure 80% des exportations totales et emploie environ 86% de la population active. Le Burkina Faso
souffre de contrainte géoclimatiques importantes :
- Aléas pluviométriques et fortes variations saisonnières.
- Pauvreté des sols.
- Rareté des ressources naturelles.
30% des terres du Burkina sont cultivables mais seulement 1/3 sont exploités. 10% sont aménagés pour la riziculture.
Il existe une production non négligeable de culture commerciale : coton, haricots verts, arachides, sésames, auxquels il faut ajouter le Karité,
typiquement burkinabé.
b) Les cultures maraîchères
L'exploitation de certains produits est en forte augmentation : haricots verts, tomates, oignons, fraises, épinards, mangues, ...
La tomate demeure la première production maraichère. Seul les haricots verts et la mangue sont exportés vers l'Union Européenne. Leurs exploitations
génèrent des revenus additionnels aux agriculteurs et ont des effets positifs sur la balance commercial. C'est pour ces deux raisons, que la filière fruits et légumes
bénificie de l'attention des bailleurs de fond.
c) Les transports
Le Burkina Faso et l'Union Européenne ont signé le 31 janvier 2000 une convention de financement d'un montant de 41 millions d'euros, permettant l'entretien
et l'aménagement d'environ 1000 km de routes.
Il existe également un reseau férroviaire qui se résume à la voie Kaya<->Ouagadougou<->Bobo Dioulasso<->Abidjan. Longue de 1156 km, elle traverse le Burkina
sur 518 km, cette ligne est vitale pour l'économie burkinabé.
En matière de transport aérien, le Burkina Faso et les Etats-Unis ont signé un accord "ciel ouvert" établissant de nouvelles relations dans le domaine
des transports de ceux-ci.